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PLM & Éco-conception agroalimentaire

Article de blog sur la blockchain dans l'agroalimentaire

La blockchain dans l’agroalimentaire : faut-il s’y préparer ?

Échange récent dans une réunion de dirigeants : « la Blockchain, tout le monde en parle dans l’agroalimentaire, ça semble compliqué, faut-il s’y mettre maintenant ?

Et d’abord, la blockchain, qu’est-ce que c’est ?

Le principe est assez simple. Imaginons que chaque membre du réseau gère une pile de données, comme une pile de legos. Lorsque l’un d’eux envoie une donnée, il ne l’envoie pas sur une seule pile, mais en même temps sur toutes les piles du réseau. La donnée est instantanément recouverte par d’autres,  impossible donc d’aller ensuite modifier une donnée sur toutes les piles. D’où la sécurité des échanges, un des points qui fait de la blockchain un concept radicalement nouveau, mais d’où aussi la nécessité de n’envoyer que des informations totalement fiables, à jour, cohérentes. Ce qui est, dans la plupart des entreprises françaises, petites et grandes, encore assez problématique.

 

Alors, faut-il se stresser devant l’arrivée de la blockchain ?

Urgent ? Important ? Oui et non. Non, car elle est encore, et sans doute pour des années encore, au niveau de l’expérimentation. Non, parce que la blockchain, c’est un tuyau. Un tuyau extraordinairement sophistiqué, mais un tuyau.
Mais oui, car ce tuyau a la particularité de ne pas supporter l’erreur, l’approximation, l’information pas à jour. D’ores et déjà les techniques nouvelles basées sur internet (drive, places de marché, sites marchands ou non,…) s’accommodent mal de la qualité insuffisante des data produits.

Or justement, il est beaucoup plus long de faire progresser la qualité des données dans l’entreprise que de brancher un tuyau : cela implique des personnes, des organisations, des relations entre les services, et on sait que l’agro en France est encore très organisée en silos. Chez KEENDOO, notre métier est d’aider à cette transformation, et nous en savons quelque chose.

Avec du recul et du bon sens, on peut dire qu’il est grand temps de se préparer à la blockchain et plus largement au digital, si l’on veut que l’entreprise soit prête à temps, si elle veut faire face aux défis techniques, et plus encore en faire un avantage compétitif.